Le marché français déprime

Faisant partie des principales victimes d’une année 2022 atypique, l’activité des fusions-acquisitions en France démarre l’année sur
un mauvais pied. Selon Refinitive, au 20 mars, les opérations transfrontalières avec une implication française se sont littéralement effondrées, de 59 % par rapport au premier trimestre 2022, à 22,1 milliards de dollars.
Un plus-bas depuis 2013. Les annonces de transactions ont chuté de 43 % sur un an.
La valeur des transactions impliquant une cible française s’établit à 12,2 milliards de dollars :
un écroulement de 58 % et un creux de cinq ans. Les transactions domestiques représentent 83 % de l’activité de fusions-acquisitions ciblée en France, les transactions entrantes constituent les 17 % restants. L’Hexagone perd en attractivité, occupant la septième place des pays
les plus ciblés dans le monde, alors qu’il occupait la cinquième au premier trimestre 2022.