L’Internationale Nederlanden Groep est un peu moins international depuis la fin de l’an dernier : comme prévu, le groupe néerlandais a finalement annoncé officiellement le 21 décembre, vingt-et-un ans après l’avoir ouverte et juste après en avoir informé les salariés concernés, qu’il se séparait de sa filiale numérique française, ING Direct, première banque en ligne de France – où il poursuit toutefois ses activités de banque de financement et d’investissement. La rumeur courait depuis qu’ING avait lancé, en juin 2021, une « revue stratégique » sur ses activités de banque de détail dans l’Hexagone.
Selon la banque, « un accord a été signé avec les organisations syndicales sur les mesures d'accompagnement d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant environ 460 suppressions de postes », sur un total d'environ 700. La suite ? Elle concerne la reprise du portefeuille d’un million de clients environ, attirés notamment par le fameux livret Orange et qui, pour l’instant, « continuent de bénéficier [de leurs] services habituels ». Plusieurs concurrents seraient en lice, à l’heure où nous écrivons ces lignes, dont Crédit Mutuel Arkéa, Boursorama, Fortuneo ou Monabanq. Reste la question du partenariat d’assurance conclu en 2018 avec Axa. Il prévoit la distribution de produits d’assurances dommages, santé et de prévoyance d’Axa auprès des clients d’ING en France. En novembre dernier, les deux partenaires avaient publié un communiqué dans lequel ils affirmaient vouloir « recentrer leur partenariat sur la fourniture locale de propositions d’assurances existantes ».
