La taille n’est pas l’unique critère de systémicité. Pour établir la liste des groupes systémiques, le Financial Stability Board (FSB), comme le Comité de Bâle, retient outre la taille du bilan et du hors-bilan, quatre autres critères :
- l’importance des activités transfrontières ;
- les interconnexions avec les autres institutions financières ;
- le degré de substituabilité des activités exercées ;
- la complexité des activités (activités de marchés, produits dérivés, taille des actifs difficiles à évaluer).
- l’échelle globale, c’est-à-dire celle du monde entier ; c’est à cette échelle qu’est établie la liste annuelle du FSB qui compte actuellement 30 groupes
systémiques ;[1] - l’échelle domestique, à laquelle les autorités de supervision nationales sont les plus à même d’évaluer l’impact que peut avoir la faillite ou les difficultés d’un groupe national.
Une autre dimension de l’action macroprudentielle est toutefois à considérer, celle du cycle financier. Ce cycle est en grande partie celui du crédit, notamment du crédit immobilier, et que celui-ci soit distribué par de petits ou de grands établissements, il est important de le réguler en évitant son emballement dans la phase ascendante du cycle tout autant que son retournement brutal en phase de repli du cycle.